« Irrévérence » vous dites ?
D’une connotation souvent négative, proche de l’arrogance et de l’insolence l’« irrévérence » tend souvent à renverser l’ordre établi, à critiquer et à toujours transgresser la bienséance.
Vandalisme artistique, pratiques de détournement, pastiches ou satires, formes d’art extrêmes, pratiques outrageux, références historiques revisitées de manière désinvolte ou provocante…
Dans le domaine de l’art et de la mode, l’irrévérence c’est renverser ce qui existe pour re-construire et ré-inventer des choses nouvelles. C’est aussi une façon très moderne pour les artistes d’exprimer leur révolte face à l’ordre établi et de s’en défaire : de contrer les normes, de transgresser les règles, d’affronter les traditions pour oublier le passé et prôner l’originalité, « l’inédit ».
L’artiste à comportement irrévérencieux revendique une liberté absolue et interpelle par le biais de la provocation et de la désinvolture.
L’irrévérence a une dimension fortement transgressive ; elle est volontaire et faite pour marquer.
Humoristes, dessinateurs, designers, couturiers, artistes, publicitaires, personne ne s’en prive.
L’irrévérence est bien plus que tendance !
Maître mot de la création moderne et contemporaine, « l’irrévérence » est devenue tellement actuelle, naturelle et tellement essentielle, qui pourrait s’en abstenir, y renoncer ?
Jamais !
« Il n’y a pas de création sans transgression » tel serait le mot de la fin.
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